La crise interne que traversent les USA, semblent les entrainer sur une « voie vertueuse », vis-à-vis des puissances énergétiques, Russie, Iran -redevenue fréquentable-, alors que le poing sur la table de l’Arabie Saoudite est à prendre en compte pour la question palestinienne.
Ces éléments entrainent une détente globale de la situation.
Le dossier des antimissiles Tchéques devient obsolète, la Russie ne parle plus de farcir Kaliningrad d’armes, l’Iran peut éviter que le retrait d’Irak soit catastrophique, et l’Iran n’aime pas les talibans et de plus, les craints.
On peut donc imaginer une situation qui deviendrait surréaliste par rapport aux années Bush.
En ce qui concerne l’Arabie Saoudite, les 1300 morts palestiniens de la bande de Gaza pèsent lourds sur l’amitié avec les USA.
Le « protecteur » américain d’Israël voit donc ses intérêts diverger fortement avec son protégé. La guerre de Gaza a été donc, vraiment, « la guerre de trop », avec des effets diplomatiques désastreux, le président Carter déclarant que le Hamas est tout à fait présentable.
On peut donc observer une évolution « impériale » de la situation. Le centre baisse la garde, mais un certains nombres d’ex « meilleurs amis », notamment en Ukraine, Géorgie, Israël, deviennent des empêcheurs de tourner en rond, des indésirables.
Ces ex « meilleurs amis », ont tous la particularité, en l’espèce, d’être pauvres énergétiquement.
L’Arabie Saoudite s’autonomise, et même le seul endroit où la tension devrait monter, l’Afghanistan, le président Karzaï s’éloigne de plus en plus de ses protecteurs, rappelant AUSSI l’histoire de ce pays.
Un président Afghan est mort dans son palais pris d’assaut par les soviétiques, comme au 19° siècle, un roi d’Afghanistan avait renié ses « amis » anglais dans un épisode célèbre (la prise de la légation britannique en 1879).
Mercredi 28 janvier 2009

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