Areva pourrait construire de 2 à 6 EPR en Inde.
Les 17 réacteurs fournissent 2.5 % de l’électricité indienne, 5 autres réacteurs sont en construction.
En réalité, on peut se demander ce qui poussent les responsables indiens à cette décision.
En effet, le pays manque tout bonnement de combustible.
On voit, dans ce cas de figure, une organisation classique à l’heure actuelle : le pays du tiers monde, même solvable, n’a pas accès, tout bonnement aux sources d’énergie, destinés aux pays occidentaux, centre de décision.
Le cas est visible en Afrique pour le carburant, cher, et dont le continent est exportateur. Le pétrole, ce n’est guère, hors fraudes, pour l’usage locale.
Alors, ce qui pousse l’Inde, c’est l’autre partie du contrat. Areva doit fournir le combustible nécessaire au fonctionnement des centrales.
« Afin de faire face au manque de combustible de ses centrales, l’Inde n’est pas en mesure de s’approvisionner à l’étranger, car elle n’a pas signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires, et les réserves nationales sont actuellement insuffisantes. «
Cela recadre le débat et finalement arrange biens les poids lourds occidentaux du nucléaire.
Le nucléaire militaire n’aura servi que de prétexte, car l’embargo n’a pas empêché le développement d’un arsenal militaire nucléaire, cela n’a porté préjudice qu’aux centrales électriques.
Cela a aussi eu un autre aspect : la naissance d’une filière spécifique indienne, avec le thorium.
Mercredi 4 février 2009
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