Les arsenaux nucléaires des deux grands sont désormais une petite fraction de ce qu’ils étaient il y a 30 ans, moins de 20 %. Mais on devrait encore les réduire, pour une simple et bonne raison : maintenir les outils et stocks en état, cela coûte cher.
On est loin du record historique à 30 000 têtes, on est passé par une étape intermédiaire à 10 500 et on est actuellement à 5 500.
Les difficultés économiques des deux grands devraient ramener ces arsenaux à un millier de têtes, ce qui les laissera toujours être les deux leaders en la matière. On imagine mal, en effet, un quelconque pays entreprenant une véritable course aux armements comme il fut entrepris.
Et cela, pour deux raisons, le manque d’argent et le manque de ressources en combustibles.
Là aussi, pour extraire la matière fissile nécessaire, il fallait de grands pays disposant moyens considérables, tant financiers que techniques, mais aussi, de l’énergie fossile en abondance.
Le point positif, c’est qu’il existera, avec les matières recyclées un surcroit de stock pour finir les centrales nucléaires.
Enfin, avec ce qu’il reste, ce surplus ne sera pas, non plus, très conséquent.
Plus dangereux pour l’avenir du monde seront certainement des petites puissances nucléaires avec un arsenal beaucoup plus réduit, mais une politique plus incertaine.
Comme disait le président Amadhinedjab, la puissance nucléaire n’a servi en rien à l’Urss.
On peut se demander aussi à quoi elle a servie d’ailleurs, à toutes les puissances nucléaires.
si on répond, à périr plus vite, on a certainement la bonne pioche. C’est un gouffre à ressources auquel on ne renonce, paradoxalement, que difficilement.
Mardi 10 Février 2009

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