GM vient d’ouvrir un guichet départ pour ses employés syndiqués. Sur 62 000, 11 000 devront partir. Il leur est proposé 20 000 $ et un bon d’achat de 25 000 $ pour une automobile.
Moi qui n’ai pas l’once d’une mauvaise pensée (vous me connaissez), je ne dirais absolument pas que cette décision est due aux 800 000 véhicules qui encombrent ses stocks.
Comme aux pires moments des crises économiques, les employeurs paient leur salariés en leurs produits invendables, là, c’est la prime de licenciement qui devient un allègement de stocks, c’est toujours ça de gagné.
Ceux qui pourrait être tentés, ce sont surtout les 22 000 employés pouvant partir en retraite.
Se rajoutent, bien sûr, les 10 000 licenciements de cols blancs.
Reste que si on prend comme référence, les stocks (800 000), rapportés aux ventes mensuelles (130 000), la situation est on ne peut plus désespérée.
Et il est enfantin d’imaginer que la réduction de 10 000 véhicules changera quoi que ce soit.
De plus, une mauvaise langue vous ferait remarquer que le coût du véhicule pour la firme est bien plus bas que les prix de vente officiel.
C’est cela la malfaisance : vous virez quelqu’un et vous essayez de vous faire de la gratte dessus.
Quelqu’un de vraiment médisant attirerait votre attention sur la centaine de milliards de $ que GM a utilisé ces 20 dernières années en distributions de dividendes, rachats d’actions, bonus farfelus et stocks-options démesurées.
Quelqu’un de vraiment médisant diraient qu’une floppée de (censuré) ont vécus sur la bête.
Quand à l’argument employé, celui de la menace de remboursement de l’état fédéral, c’est le comble du ridicule, de la stupidité, de la suffisance. L’état fédéral ne sera jamais remboursé.
Jeudi 12 Février 2009
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