La société TOTAL vient de réaliser un bénéfice de presque 14 milliards d’euros.
Il va s’en dire qu’un tel bénéfice ne provient absolument pas de ses mérites, de son innovation, de ses percées technologiques, c’est simplement le résultat d’une activité de rente dans un secteur peu concurrentiel, avec la bénédiction des états.
« salariés et consommateurs sont trop souvent laissés pour compte, sans oublier les pays hôtes, les fournisseurs et les clients. «
Bien entendu, les « ressources naturelles » sont souvent, comme au Nigéria, une malédiction infernale, un motif de guerre et la destruction de toute autre activité dans les pays « riches » en pétrole.
Sur ce montant, 5 milliards iront aux cochons, aux actionnaires.
Bien entendu, sans entente entre coquins, pardon, entre concurrents, le bénéfice aurait du être, selon la théorie économique en vigueur, beaucoup moins élevé.
C’est une attitude qui dénote aussi, une absence TOTAL de moralité et d’esprit critique : alors que le prix du pétrole s’écroule, que la dépression s’amorce et que le dernier trimestre a été négatif, on aurait pu s’attendre à une certaine modération des dividendes.
Bien entendu, en cas de besoin, ce n’est pas aux actionnaires qu’on demandera une rallonge, mais à l’état.
En cas de pertes, le zigue nommé actionnaire, disparait comme par enchantement.
Celui-ci n’a donc, dans ce contexte, aucune utilité démontrée.
Des parasites aux services de parasites, qui n’ont comme but que de saigner les payeurs de dimes.
Vendredi 13 Février 2009
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