Pour la hiérarchie militaire des USA, il existe désormais deux menaces fondamentales, la crise économique et le risque de dislocation interne.
Si Dennis Blair met l’accent sur la crise économique et les problèmes de déstabilisation, pour l’instant « de basse intensité », vécus par certains pays, dont notamment le Mexique.
L’onde de choc mexicaine est de plus en plus palpable.
Là, c’est la guerre contre les cartels qui est le problème le plus urgent (rendu plus aigu par l’épuisement du gisement Cantarell).
Mais il ne faut pas négliger aussi, les tendances à la dislocation de l’ensemble. Visiblement, certains pensent très haut à la sécession (21 états), à l’exception très notable du Texas, qui voit le problème mexicain lui arriver en pleine figure.
Le mythique Al Quaida devient subitement « moins menaçant ».
» Elle a déjà ainsi nuit à la confiance du monde dans le libre-échange et dans la domination économique des Etats-Unis. »
Les deux sont, sans aucun doute, déjà morts.
En réalité, la référence constante d’Obama à Lincoln n’est pas fortuite.
Si pendant le temps entre son élection et sa prise de fonction, il ne pipât mot, pour ne pas nuire aux efforts de la présidence Buchanan pour réduire politiquement la sécession, par la suite, il menât la guerre par tous les moyens, d’une main ferme, sans montrer le moindre signe de faiblesse ou d’hésitation.
Si les résultats militaires ne furent longtemps pas à la hauteur de la détermination présidentielle, il inaugura la longue liste qu’on connut au XX° siècle, des généraux bouchers en la personne de Grant et Sherman, encore plus redoutables à leurs propres soldats qu’à l’ennemi.
Samedi 14 Février 2009

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