La vie chère aux Antilles, notamment la Guadeloupe en crise est significative. Les salaires sont bas, bloqués, et les importateurs s’engraissent, sans concurrence ou presque, sur le dos de la population.
Ce genre de situation a souvent été connu dans le cadre du pacte colonial aux Antilles.
Elle a souvent amené à des récriminations, de la contrebande, des troubles.
Aujourd’hui, l’état, aux abonnés absents ne peut que constater, ou plutôt ne pas constater la situation (tous les moyens de contrôles ont été démantelés), d’une minorité qui se gave sur le dos de tous.
En réalité, ce ne sont pas des problèmes spécifiquement Guadeloupéens et Martiniquais, par métastases, désormais, c’est le problème d’une classe de gros commerçants même pas capitalistes (le capitalisme n’existe pas dans ce cadre).
Le problème, c’est celui d’une aristocratie reconstituée, comme aux pires heures qu’on a vécu aux Antilles, dans les villes minières en Amérique : la classe dirigeante locale ne se contente pas d’un bénéfice honnête, mais veut tout.
Le parasite social dans toute sa splendeur.
L’état qui a abandonné tous moyens de contrôles se trouve devant une alternative non dite : il n’a plus le choix.
Soit il écrase la révolte, soit il disparait.
La troisième possibilité : faire rendre gorge à la classe dirigeante, n’est même pas évoquée.
En fait, c’est l’alignement de l’état sur les intérêts d’une bande de coquins qui est en cause.
On verra sans doute la situation des Antilles Françaises appelées à un grand avenir bientôt, une généralisation française, européenne et mondiale.
Les problèmes de coût de transports ? Foutaises ! Une partie marginale des problèmes de fixations des prix.
Samedi 14 Février 2009.
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