La Chine a vu son commerce extérieur se réduire fortement en janvier 2009.
Les exportations reculent de 17.5 % à 90.45 milliards de $ et les importations de 43.1 % à 51.34 milliards de $, laissant un excédent de 39.11 milliards de $.
Cette évolution indique donc une violente crise interne : importatrice surtout de matières premières et de machine-outils, la Chine a donc cessé de s’équiper, de produire et/ou liquide ses stocks.
Dépendant pour 40 % de son PIB des exportations, le pays n’a AUCUNE CHANCE de passer au travers de la crise économique.
Il sera sans doute LE pays où cette crise économique, politique, sociale, sera au maximum.
La paupérisation des classes moyennes occidentales, en se poursuivant, ruine le pays fournisseur à son tour.
Ce n’est, certes pas, les 50 à 100 millions de « classes moyennes » chinoises ou indiennes qui pourront prendre le relais de la consommation défaillante, et il faudrait, même dans ce cas, s’attendre à un violent changement de structures productrices, basculer, en quelques mois, d’une industrie basée sur l’exportation à une industrie basée sur les besoins locaux.
Hors, le cas du jouet le montre : la Chine n’absorbera pas les surplus de jouets non vendues, les usines disparaissent corps et biens, avec machines et locaux. Les machines se retrouvent vite fait à l’état de ferraille.
Le « retard d’effondrement » risque d’être comblé dans le cas chinois aussi.
Dimanche 15 Février 2009

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