Les bénéfices du CAC 40 reculent, dans les faits, fort peu.
94 milliards en 2008, contre 100 en 2007.
« Les grosses capitalisations issues des privatisations des services publics opérées ces vingt dernières années bénéficient de rentes solides et opèrent sur des marchés peu concurrentiels : France Télécom, GDF-Suez, EDF dégagent ainsi autour de 5 milliards de résultats chacune. «
Il est vrai que cet article met le « doit » sur la rentabilité réelle de grosses firmes. Sont rentables celles qui s’appuient sur des rentes, et parmi cette rente, la rente d’une infrastructure.
Reste donc à savoir le pourquoi des privatisations d’entreprises si rentables, excepté d’augmenter la fortune de copains-coquins.
La téléphonie mobile (Bouygues et Vivendi) assure des rentes aussi, et les services fermiers de l’eau, des autoroutes et des déchets.
Voilà pour le degré de « compétitivité » et de « compétence » des grandes entreprises françaises, on ferait mieux de parler de « gras monastères », « puissantes abbayes » et princes du CAC.
Le retour du moyen-âge, quoi.
D’autres firmes, sont elles, plus fragiles : constructeurs automobiles, banques, se vautrent dans les délices de leur incompétence.
Certains bénéfices apparaissent fragiles : ArcelorMittal, et le plus gros, TOTAL, dont le dernier trimestre était négatif.
Reste que les bénéfice du secteur des rentiers-protégés-amis-du-pouvoir, ne pourront rester éternellement hors du lot, à contrecourant du reste de l’économie.
Déjà, la remise en cause des dogmes s’est mis en mouvement. Elle touchera TOUS les secteurs économiques.
Dimanche 15 Février 2009

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