Le ministre des finances Nippon est apparu en triste état (était il possédé et habité par JL Borloo ?), et le Japon, en bien pire état que lui.
12.7 % de dépression en rythme annuel et 3.3 en un trimestre, le dernier de 2008.
Cela règle la question chinoise. Les deux pays étaient très exportateurs, l’un en haute technologie, l’autre en basse et moyenne, et la récession nipponne est la récession de ses exportations.
La Chine est encore plus extravertie que son voisin.
C’est en réalité la question de la compression des salaires qui règne depuis 1990, et les mesures monétaires ne sont arrivées à rien, malgré des distributions gratuites d’argent (le taux actuel de la BOJ est à 0.1 %):
« Le marché intérieur japonais, qui végète depuis des années en raison de facteurs tels que le vieillissement de la population ou la stagnation des salaires, s’est avéré incapable de prendre le relais. «
Quand à la Chine, seul la fiction d’une comptabilité nationale arrangeante, fait encore croire à la croissance : »les conséquences de la crise sur l’économie chinoise sont plus fortes que prévu : chômage en hausse, insuffisance de débouchés pour les jeunes diplômés, fermetures d’usines dans les zones côtières qui ont incarné le « miracle » chinois. «
L’extrême orient est donc en crise sévère, crise à laquelle participent tous les pays, ayant voulu jouer un rôle trop exportateur, vers les deux autres pôles de la triade (Europe et USA).
Une nouvelle est parue : on dit que l’on a pas fabriqué, le mois dernier, un seul container…
Lundi 16 Février 2009

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