la crise actuelle entraine la baisse des consommations énergétiques, la baisse des productions et celle des investissements fait craindre la remontée des prix, lors de la « reprise ».
Le seul problème reste de savoir quand aura lieu la « reprise ».
En effet, rien n’indique une quelconque date de reprise, ni si il y aura reprise.
Il existe phénomène de résilience lorsque les crises ne sont pas trop violentes.
Hors, dans le cas de la crise actuelle, les corrections sont extrêmement fortes : les reculs de productions, de pib, de consommations et d’investissements ressemblent à des coulées à pic.
Les ravages sur l’outil de production, sur les capacités productrices sont importantes.
On peut citer les reculs de PIB, si le recul Estonien (4°trimestre sur troisième) est de l’ordre du pittoresque (- 37 %), les reculs Allemands (8.4 %), nippons (12.7 %), Corée (21.4 %) et la rupture des liens entre marchés consommateurs et producteurs est de mauvaise augure.
En effet, une fois le lien rompu entre les deux, les pertes d’emplois réalisées seront difficiles à remonter. Les marchés de consommation (GB, USA, Espagne) reculent, mais modérément.
C’est une crise de destruction des appareils productifs. Une inconnue subsiste encore, celle de l’étendue des ravages sur l’outil de production chinois. Pour certaines économies, il n’y a plus rien à détruire. C’est le cas du textile US.
La dynamique de la crise, c’est la disparition dans les pays développés, des emplois types du tiers monde, occupationnels.
Cette purge peut durer longtemps encore, elle nécessite une reconstruction ultérieure d’un appareil de production. 5 à 10 ans suivants les cas. On aura donc le temps de voir venir. A moins que…
Lundi 23 Février 2009
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