Elle est simple, et constitue un terrible tête-à-queue. Alors que la « politique » énergétique sous Bush, consistait à être le béni-oui-oui des compagnies productrices, et ce avec entrain, là, on va passer à une politique de plus grande frugalité, en matière de transport, de logements et d’immobilier, et on va réhabiliter les infrastructures.
On tire donc la chasse sur le reaganisme. Le marché a amené à la crise maximum, c’est tout ce qu’il y a à en dire.
En 29 ans, on est passé d’un monde d’énergie en surabondance, à un monde, où, sans être encore manquante, les ressources ne suffisent plus.
« La seule façon pour que ce siècle soit un nouveau siècle américain, est de nous confronter enfin au coût de notre dépendance à l’égard du pétrole. «
Surtout, Ghawar, le gisement saoudien, donnait le « la ». Lui seul a permis le triomphe du pétrole, car lui seul était vraiment facile à exploiter : une vraie citerne. On ouvrait ou on fermait le robinet à volonté.
Alors que les autres gisements, tous les autres, sans exception, sont quasiment inélastiques.
» Nous avons également réalisé les plus importants investissements dans la recherche fondamentale de l’histoire de l’Amérique. Un investissement qui conduira non seulement à de nouvelles découvertes dans l’énergie, mais offrira également des percées dans les domaines de la médecine, de la science et de la technologie. » Le retard dans les infrastructures est montré du doigt : « Nous installerons bientôt des milliers de kilomètres de lignes électriques qui conduiront la nouvelle énergie vers les villes et les villages à travers le pays. «
Cerise sur le gâteau en période actuelle : on ne peut être indifférent aux emplois crées, à l’argent économisé et à la nouvelle possibilité de « bizness ». Une morale politique aussi dans cette histoire. Etre au pouvoir, ça ne consiste pas à dire « OUI » aux puissants, que ce soit des oligarques, des compagnies, des complexes militaro-industriels. Cela consiste à savoir leur dire non, à entraver leur action dans une certaine mesure, à les emprisonner et à les éliminer parfois. Le grand dirigeant, c’est celui qui sait limiter l’enrichissement des classes dirigeantes, pour l’équilibre de la société. Sinon, on arrive à une crise comme celle commencée en 2007.
Mercredi 25 février 2009
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