La récession indique une remise en question du modèle économique.
Le marché automobile espagnol ne montre aucun signe d’amélioration, il baisse toujours de près de 50 %.
En France, la baisse se creuse d’une manière importante (- 13 %) en février, d’une manière plus tenue si l’on tient compte du nombre de jours ouvrables (- 8.8 %).
Le marché automobile japonais et globalement les économies coréennes et japonaises se contractent fortement : – 25.6 % pour la production industrielle coréenne et – 32 % pour le marché automobile nippon.
Selon Evans Pritchard, la récession est beaucoup plus profonde et violente qu’en 1929.
On peut donc raisonnablement penser, qu’on a été trop loin dans un modèle de développement.
Et la remise du compteur à zéro fait mal.
Notamment, un certain nombre de marchés automobiles étaient gravement surgonflés, par rapport aux performances économiques réelles des pays concernés.
On peut penser à l’Espagne, la Grande Bretagne, mais aussi aux USA. Les emplois, largement occupationnels étaient des emplois du tiers monde et non des emplois de pays développés.
Au niveau énergétique, on devrait assister à une contraction importante des consommations, la crise est trop violente.
En France, on reste au politiquement correct : – 1.5 % de croissance, 100 milliards de déficits et 300 000 suppressions de postes. En réalité, on sera sans doute, largement au dessus. Le Dow Jones retombe au niveau de 1997 : la crise asiatique l’avait fait bondir, la crise mondiale le fait dégonfler. Qui a vécu par le glaive périra par le glaive.
Lundi 2 mars 2009

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