Si les problèmes récurrents des constructeurs US sont connus, si les problèmes récents des constructeurs français deviennent évident, le plus grand, gros et gras constructeur mondial, Toyota, est sans doute dans une situation fort peut reluisante.
Comme GM et même pire que GM, son outil industriel est hypertrophié.
Toyota a voulu construire des usines partout dans le monde, et aujourd’hui, ce sont mille plaies saignantes, car tous les marchés baissent ou s’effondrent en même temps et les exceptions (comme l’Allemagne en Février) sont tellement « exceptionnelles » qu’elles n’apportent aucun réconfort.
En réalité, là aussi, une règle comptable enfantine a été oubliée. C’est la différence entre frais fixes et frais variables.
Le problème de l’automobile, c’est aussi d’avoir tellement voulu éjecter de salariés, qu’ils ont investis A MORT.
Ils ont transformés une charge variable, le salarié -car il est licenciable-, en charge fixe : on a beaucoup investi en machines, automatisations, robots, pour pouvoir se passer de main d’oeuvre.
Or, si un salarié à la porte, ça ne coûte plus rien, l’amortissement des investissements, les frais financiers liés à ces investissements, eux, perdurent, que les usines soient en activité OU PAS.
La firme automobile qui avait su le mieux se plier à la mondialisation et le mieux en tirer partie, jusqu’à détrôner GM de sa première place, se retrouve plombé par cette première place et ce savoir faire.
Contrairement à ce que l’on entend, il risque de ne pas survivre que 6 ou 7 grands. Visiblement, ce sont les grands qui claquent, les dinosaures, trop grands pour survivre.
Dernière coquetterie d’une femme qui fut belle et qui laisse deviner les rides derrière le lifting : dire que c’est pour le fun qu’on demande des aides…
Mercredi 4 Mars 2009

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