La guerre à la frontière Sud.

Images_3 Les actualités en provenance du Rio Grande/Rio Bravo sont de plus en plus claires.
C’est la Guerre. Avec un grand G.
Les cartels de la drogue ont des armées fort bien structurées, équipées, efficaces, et leur « corps de bataille », équivaut à 100 000 hommes.
les candidats au recrutement, dans la misère mexicaine, ne manquent pas.
En face ? La police a quasiment cessée d’exister, à l’image des « rondes »(gardes) villageoises, organisées par les autorités sud américaine pour contrer les guérillas, elle est achetée, neutralisée, terrifiée, etc…
L’armée régulière mexicaine fait elle piètre figure. Elle n’aligne que 130 000 hommes, plus mal armés, certainement moins structurés que ses adversaires.
Les USA, dans ce contexte, manquent de troupes. Leurs troupes de combats, aventurées au tonnerre de dieu, ne se montent qu’à 150 000 hommes.

D’après leurs propres calculs, il faudrait 500 000 hommes à la frontière, au minimum, plus si la situation dérape.
Le président Calderon est contesté, mal élu et a contribué à déstructurer un peu plus le pays.
Sur cette situation qui empire, le gisement pétrolier Cantarell, qui décline à allure accéléré. Le Mexique, c’était le pétrole, depuis les années 1920.
On parle de plus en plus « d’état failli ».
Il existe une grosse différence d’ailleurs, entre la situation dans les années 1910 (années de la révolution mexicaine) et aujourd’hui. La frontière ethnique, s’est largement déplacée vers le nord.

En cas de conflit, l’armée américaine aurait un arrière fort peu assurée. On parle aussi aux USA de conscription, voire de milices. il est vrai qu’avec une tension à la frontière Mexicaine, bien pire que le Pakistan, il n’y aurait sans doute pas d’autre recours que le retour à une ancienne tradition.

Vendredi 6 Mars 2009

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