En février, les ventes d’automobiles ont bondis en Chine. Plus 24 %, mais par rapport à l’en dernier, et un léger repli, vis-à-vis de janvier.
On peut donc parler de « bonne nouvelle » en trompe l’oeil, à 607 300 véhicules vendus.
Des mesures de soutien ont été adoptées, et il ne faut pas oublier que le marché chinois est très dépendant des flottes, et les flottes, dépendent souvent des autorités politiques.
Le marché automobile, ne peut y être qualifié de « mature », avec des clients, des particuliers qui achètent.
Si le particulier de la « classe moyenne » existe, il ne doit pas être encore majoritaire.
jusqu’à une période récente, les 2/3 du marché était un marché de flotte.
Il pourrait s’agir, donc, simplement d’un rebond du à la relance interne, et par le biais le plus facile, celui de l’achat par l’administration.
En outre, ce genre de mesures de relance, connu en France avec Juppé, a tendance a siphonné la demande solvable d’un coup, et la laisser exsangue plus tard et pour longtemps.
Il reste que cette relance, si elle a une certaine portée, ne règle pas le problème chinois, qui est celui de l’effondrement de la demande externe et de l’effondrement du secteur exportateur.
Comme celui-ci fait 40 % du PIB, les ravages sont considérables.
En outre, le peu de fiabilité des « partenaires chinois » (au moins au niveau de la confiance en leur caractère de perdurabilité), fait qu’un certain nombre d’investissements stratégiques se pensent « ailleurs », en Europe notamment, pour des raisons, très triviales : on vient de s’apercevoir que la Chine, c’était loin, que les problèmes de communication pouvaient se poser (la donne transport), que les aléas économiques y existaient aussi, et qu’à cette distance, il était aussi difficile de régler les problèmes de tous genres, surtout quand ils deviennent énormes.
Mardi 10 Mars 2009

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