Malgré de grands opérateurs à la Goldman et autres Morgan qui veulent jouer encore et encore la hausse du baril de pétrole, le marché prend acte d’un certain nombre de signaux négatifs qui vont du raffermissement du dollar, à la poursuite de la baisse des consommations en produits pétroliers au sein des pays OCDE, à l’accroissement des productions de brut que ce soit au sein de l’OPEP ou dans les pays NON-OPEP, à l’existence de stocks flottants estimés à 150 millions de barils. Mais le signal le plus négatif est donné par les discours des politiques, sincères ou non, qui comme Obama répètent à l’envie la nécessité de limiter la prise de risques excessifs par le système bancaire et l’ardente obligation de mieux contrôler les Marchés. Les prises de paroles du patron de la CFTC, Gary Gensler, qui expose des plans détaillés de mesures de contrôle des opérations over-the-counter (OTC), apportent une traduction opérationnelle à ces discours présidentiels. Bien sûr, tout cela n’est pas encore joué et doit être amendé puis approuvé par les Commissions ad hoc du Congrès pour devenir opérationnel, mais le climat n’est pas favorable aux excès d’une spéculation débridée.
Le repli du WTI qui avait stupidement dépassé les 80$ le baril au début du mois (FIG.) s’inscrit dans ce contexte plus défavorable aux envols. Un retour des cours du baril, accompagnant la hausse du dollar, autour des 70$, comme durant l’été dernier, semble être une hypothèse raisonnable en attendant je ne sais quel signal qui relancera la spéculation à la hausse, puisque Goldman-Morgan en a décidé ainsi.
LIRE la présentation de Gary Gensler sur la réforme des OTC.
Le 30 Janvier 2010


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