Le réacteur de 280 MW à neutrons rapides de Monju au Japon avait été arrêté en 1995 à la suite d’une fuite de sodium dans son échangeur secondaire durant les tests de montée en puissance. Il semblerait que l’unité depuis réparée soit en attente des dernières et nombreuses autorisations pour pouvoir redémarrer en 2010. WNN qui diffuse cette information rappelle que, pour l’instant, seuls les Russes disposent à ce jour d’une centrale de 560MW à neutrons rapides en production.
Il est évident que ces technologies qui utilisent de façon beaucoup plus efficace la charge en produits fissiles et peuvent même sous certaines conditions dégrader les déchets radioactifs (actinides) deviendront incontournables avec la raréfaction de la ressource et la volonté de détruire les déchets radioactifs les plus dangereux. Pour le Japon, c’est Mitsubishi Heavy Industries (MHI) qui semble être le plus impliqué aujourd’hui sur ce genre de projets avec le projet Japan Standard Fast Reactor qui serait défini pour « brûler » les actinides à partir d’une charge d’uranium et de plutonium.
La France qui fut un temps à la pointe avec Superphénix, a jeté l’éponge sur ces sujets et va bien sûr se retrouvée larguée. En attendant le CEA cherche à s’occuper en bidouillant dans les piles et batteries, respectant ainsi à la lettre le Principe constitutionnel qui régit les tardives et précautionneuses avancées de la science et de la technologie de notre pays.
LIRE l’information de WNN sur le sujet.
Le 24 Février 2010

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