Le Japon en retard dans l’éolien offshore veut explorer la filière des équipements flottants

 Une industrie ou une nation larguée dans une technologie par rapport à la concurrence ou les autres nations doit rechercher les ruptures technologiques sur lesquelles se focaliser pour essayer de rattraper son retard et avoir ainsi un espoir de rejoindre la tête de la compétition. C’est par exemple ce que ne fait pas la France en demandant à Alstom et EDF, béotiens dans l’éolien offshore, de rattraper leur retard face à un puissant Siemens par exemple. C’est la technique marketing du « nice follower » qui conduit bien souvent au fiasco. Le Japon devant la même problématique, aggravée par la profondeur des fonds marins autour des îles de l’archipel, a décidé d’un choix en rupture en se focalisant sur la technologie des éoliennes flottantes. Changement de paradigme dit-on dans les salons cultivés à la mode, volonté d’innover pour apporter une offre technologique originale au monde curieux des archipels aux fonds abrupts.

 Afin d’étudier la faisabilité économique d’une telle filière, les Japonais ont l’intention de développer et d’installer deux éoliennes flottantes de 7MW au large de Fukushima entre 2013 et 2015.

LIRE la nouvelle NewsLetter de l’IEEJ, vous y apprendrez également qu’un mix énergétique électrique à 25% de nucléaire semble être un compromis qui pourrait être examiné par les Politiques japonais.

Le 13 Avril 2012

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