En Europe, on parle de faillite « incontournable » d’un constructeur.
Cela assainirait le marché, dit on. On parle d’Opel, bien sûr.
Le gouvernement allemand ne veut pas aider GM et les USA, et voudrait un recentrage européen.
Bien sûr, il existe, globalement, une surcapacité, de 9.5 millions de véhicules sur le continent.
Pour autant, Opel ne produit que 1.5 à 2 millions de véhicules, et si ses capacités globales sont de 3 millions, on voit que l’assainissement n’est que très partiel.
On peut parier, de plus, sur un affaiblissement de la demande crée par le dépôt de bilan.
A combien le chiffrer ?
Au moins à 500 000 véhicules, et à la totalité de la production d’Opel en cas de scénario noir.
Dans le meilleur des cas mathématique, la surcapacité ne s’établirait plus qu’à 6.5 millions de véhicules.
Pas de quoi pavoiser donc, pour le secteur.
Ce genre de propos, complètement farfelus, peut paraitre sérieux.
Mais il n’y a rien de tel que leur application, pour ne pas faire mentir Wolfgang Münchau qui parle de récession en L et dit que le plus effrayant n’est pas la descente, mais le plat.
La destruction de capacités de production, empêchera la remontée.
Lundi 6 Mars 2009

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