La relance du nucléaire est problématique pour « Courrier International ». Il faudrait d’abord arriver à construire 237 réacteur d’ici 21 ans, et 1280 d’ici 2050.
Ensuite, il faut l’uranium. Pour « Mother Jones », le problème, c’est qu’il n’y en a pas, ni en quantité, ni en qualité suffisante : « si la filière est amenée à se développer, ce déclin n’en sera qu’accéléré. »
et ensuite :
« l’accès à un minerai d’uranium d’une qualité suffisante pour alimenter des réacteurs nucléaires est de plus en plus difficile : il faut creuser toujours plus profond, l’extraction est toujours plus complexe, la qualité toujours moins bonne «
Quand à l’indépendance que le nucléaire assure vis-à-vis de la Russie, elle est toute relative ; le caïd de l’enrichissement, c’est Rosatom.
« L’uranium russe est utilisé dans les centrales allemandes, britanniques, suisses, néerlandaises, finlandaises… Rosatom détient 40 % du marché des services d’enrichissement de l’uranium naturel. Une centrale sur six dans le monde fonctionne au combustible russe. Et la Russie ne cesse de gagner des parts de marché, en Inde et aux Etats-Unis notamment, grâce à la qualité de ses produits.«
En bref, le nucléaire est une fausse solution, rendue possible par la guerre froide : le nucléaire civil était un sous produit du complexe militaro-industriel, qui en absorbait une partie du coût.
Plus que jamais, l’heure est aux économies, pas à la consommation.
Samedi 7 Mars 2009
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