« La compagnie d’électricité italienne Enel va lancer une augmentation de capital de cinq à sept milliards d’euros qui lui permettra de maintenir sa politique de dividende. »
On le voit, un certain nombre de choses sont des PRETEXTES.
L’automobile est un prétexte pour vous vendre un crédit, bien plus rentable que l’automobile en question, et d’autant plus rentable qu’on vous propose systématiquement des modèles de plus en plus gros et consommateurs, pour vous vendre des crédits de plus en plus gros.
Pareil pour l’immobilier. Quelle est la partie la plus rentable ? La construction elle même où la spéculation et les intérêts ?
Enel a vu son endettement monter de 50 à 60 milliards. Elle veut, à tous prix, maintenir son dividende à 49 centimes.
Enel se refuse à tout commentaire, et pour cause. Cette décision n’a aucun sens économique, elle n’a aucune justification, de quelque ordre que ce soit.
Depuis 2004, les sociétés empruntent pour payer des dividendes.
On est donc, en comptabilité, dans la distribution de dividendes fictifs. Les équipements et les investissements de base n’ont pas été effectués, et le délabrement est de plus en plus criant.
Dimanche 1°Mars 2009
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