Crise du crédit et énergie.

Madamebovary La crise du crédit a une forte influence sur l’ensemble de la machinerie économique.
« La carte de crédit a enclenché le processus, avec ce slogan racoleur : « Qu’attendez-vous pour vous faire plaisir ? ». Vous avez envie de quelque chose qui est au-dessus de vos moyens ? « .
On peut citer deux produits, fort voraces en énergie : le logement et l’automobile. la « satisfaction des besoins » était un prétexte. Le prétexte à vendre un crédit, et le contractant idéal n’était pas le contractant qui respectait la règle, mais celui qui était juste en dessous, avec des incidents.
Taux d’intérêts gonflés, pénalités, agios, tout y passait.

« En Angleterre, l’un des principaux organismes de crédit vient de refuser le renouvellement de cartes bleues aux clients qui s’acquittaient de leurs mensualités et échappaient ainsi aux pénalités financières. »
Voilà, tout est dit, l’usurier traditionnel bourreau de madame Bovary.
Il veut un esclave pour dette, le meilleur des esclaves.
Il ne faut pas s’occuper de lui, il essaie de se débrouiller lui même, mais tous les mois, il finit par verser sa dîme, une dîme qui a, depuis longtemps dépassé sa dette initiale, largement remboursée.
 » les solutions envisagées consistent à recapitaliser les banques pour leur permettre de reprendre leur fonctionnement « normal ». « 

Sauf que Madame Bovary, aux abois, a avalé l’arsenic. Les remèdes administrés ne fonctionnent que dans un mode normal de crise. Là, on est rentré dans une crise fondamentale : La concurrence entre le plaisir de l’achat et le dégoût du crédit, voit le dégoût l’emporter. Les immeubles ne trouvent pas preneurs et les automobiles pas preneurs.
Il est loin le temps où un directeur de GM pouvait affirmer qu’on se moquer de ce qu’on mettait dans une automobile, un char d’assaut GM.

Dimanche 1°Mars 2009

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