Les chinois qui s’étaient abattus comme des sauterelles sur le Katanga, à l’époque où le cuivre se vendait 9000 $ la tonne, en sont partis, maintenant qu’il ne vaut plus que 3200 $ (et qu’il coûte 3500 $ à fondre).
Petit problème qui rend les congolais mécontent : ils ont « oubliés » de payer employés, impôts et « une organisation congolaise de défense des droits de l’homme, s’apprête, pour sa part, à publier un rapport détaillant le traitement « cruel et inhumain » subi par les employés de trois fonderies chinoises. » En bref, les chinois étaient charmants…
Bien sûr, les grandes firmes, aux reins plus solides, sont restés, mais le ton est donné.
Les chinois ne sont plus les bienvenus.
Bien entendu, on peut aisément imaginer qu’ils n’ont fait qu’importer des mesures largement utilisées en Chine même.
Sévices physiques, salaires mal payés, réduits, indemnités de licenciements oubliés, sans compter, bien sûr, les impôts.
Le Katanga, région minière, et comme région minière, assez rude, semble avoir vu la norme habituelle (assez basse, il faut le dire), dépassée allègrement.
Cette province, connue pour ses « affreux » (les mercenaires dans les années 1960), connait, cette fois d’affreux exploitants de mines.
L’usage de la force, est contesté en Chine même. Les interventions musclées et meurtrières de la police sont considérées comme provocatrices et mettant de l’huile sur le feu, attisant les tensions et discréditant les autorités locales, elles mêmes étant gravement mis en péril (la police n’est pas toujours là).
La négociation est, d’après les autorités policières chinoises, bien plus probante. Reste que les chinois du Katanga, ont sans doute l’habitude d’être soutenu quand ils battent, volent ou tuent leurs salariés (enfin, c’est vite dis, puisqu’il n’y a pas de salaires…).
Mercredi 25 Février 2009
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