Le constructeur automobile suédois a été abandonné par GM à son sort, à savoir le redressement judiciaire ou la liquidation, si l’état n’intervient pas.
Peut être, GM reverrait sa copie, si subventions.
En réalité, on touche là, du doigt, le problème de l’automobile.
Quel est il ?
André Citroën avait voulu démocratisé le produit, en le mettant à la portée de tous, c’était la célèbre deux chevaux.
Mais le problème principal de la deux chevaux, était pour le constructeur. En effet, cette voiture, qui se voulait économique tant à l’achat qu’à l’usage, ne rapportait rien au constructeur (ou si peu ! En tout cas, trop peu !).
Modèle d’entrée de gamme, que tous les constructeurs ont imités, elle était destiné à ouvrir la voie à des véhicules plus chers, plus « confortables », plus « riches » (et beaucoup plus rentables pour le constructeur).
Le problème, c’est que ce genre de véhicules, peu de gens, ont réellement les moyens de l’acquérir, et généralement peu de gens avaient les moyens de l’acquérir.
Rentre ici la partie rentable pour le constructeur, celle qui depuis 25 ans fait sa marge : le prêt.
Depuis une génération, ce qui fait la rentabilité des constructeurs, ce n’est pas le produit lui même, c’est le prêt.
La bureaucratie s’est en effet emparé du secteur, pour faire du produit, « cheap » pas cher à la production, un monstre hors de prix.
Combien vaut une automobile sortant de l’usine ? Pas cher. Pas cher du tout. Aussi, les alibis sur la délocalisation sont ils surréalistes.
L’usine à gaz de l’industrie automobile est devenu un monstre autophage, centré sur lui même, menteur, manipulateur, courtisan et a aboutit à ce qui arrive à toute institution humaine : une complexification si grande qu’elle implose.
Bien entendu, la seule compétence des constructeurs se limitent à tendre la sébille. Les rois de la terre finissent clochards.
Dimanche 22 Février 2009
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