On le savait, les constructeurs automobiles sont au plus mal, en France Peugeot et Renault, et si la décroissance du marché est moins marqué que dans les pays « centres de crise », elle atteint tout le monde.
Y COMPRIS LES BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Peugeot compte supprimer 11 000 emplois, dont 6 000 en France. Comme le chéque gouvernemental est le bienvenu, on ne pourra pas compter sur un « plan social », enfin, pas tout de suite.
Donc, ce sont les autres sites qui devraient « ramasser le gadin », dans les grandes largeurs, spécialement les pays qui ne peuvent aider leur constructeur.
Les tigres, notamment Tchéques, se révèlent de petits chatons, et redécouvrent un paradigme jamais disparu, bien qu’oublié : la situation géographique, notamment à l’intérieur des terres.
Les stocks sont énormes, et le boulet ne serait pas passé loin des deux constructeurs hexagonaux. Comme le dogme, c’est le dogme, et la réalité, la réalité, ils ont donc été aidé.
En effet, le mot de disparition pure et simple d’un des deux a été prononcé.
Ce cas de figure est purement impossible : il n’y aurait même pas assez de structures pour accueillir la masse des nouveaux chômeurs, le tout nouveau « pôle emploi », aurait tout bonnement explosé sous la pression.
La sous traitance travaille pour les deux, elle aurait disparu aussi. On peut chiffrer l’onde de choc directe et indirecte à un million d’emplois.
Faire un prêt, s’apparente donc à faire du social. Peugeot a perdu en 2008 343 millions d’euros, et en perdra bien plus en 2009.
On agite l’éventail du protectionnisme. On aurait donc du préférer les chômeurs chez soi. En réalité, la crise de déglobalisation va être terrible.
Logiquement, les dividendes des deux constructeurs devraient être nuls, soit par absence de bénéfice, soit par absence de trésorerie (ou les deux).
Reste à savoir jusqu’où ira l’outrecuidance.
Devant l’ampleur de la crise, vouloir protéger les échanges internationaux, c’est du crétinisme aigu.
C’est la désolvabilisation qui est responsable de la rétractation des échanges.
On n’a jamais vu le commerce international être crée par des lois le permettant.
Mercredi 11 Février 2009.
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