Si Boeing peut encore compter pour quelques temps sur les largesses du Pentagone pour lui commander ses nanards aussi chers qu’inutiles et bourrés de choses qui ne servent à rien, Airbus n’est pas dans la même situation.
Au mois de janvier, il a reçu le chiffre fabuleux de 4 commandes, pour 12 annulations.
Pendant le même mois, 34 appareils ont été livrés.
Deux remarques donc, les 400 commandes de cette année qui ont été supputées par les dirigeants d’Airbus apparaissent comme fort optimistes.
le carnet de commande s’est donc logiquement fortement dégonflé.
Ensuite, les commandes viennent de Turquie et sont donc enregistrées dans la seule zone où le trafic ne décroit pas, et c’est 10 % des commandes d’un mois normal.
On peut se demander jusqu’où la décroissance du marché va amener les constructeurs, car au mois de janvier, les baisses annoncées sont énormes, de l’ordre de plus de 10 % du marché, des destinations sont destinées à disparaitre corps et âmes, et les appareils et équipages qui les desservent aussi.
A plus de 50 % de baisses pour certaines, elles ne sont plus rentables, et la diminution de leur fréquence, leur ferait perdre encore des clients.
La dynamique des baisses s’auto-alimentent.
Affaire à suivre, donc.
Samedi 7 Février 2009

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