l’aéronautique rentre visiblement dans la crise, à la manière de l’automobile.
Le carnet de commande s’évapore, en même temps que les compagnies aériennes.
Dans le meilleur des cas, elles suppriment des liaisons, mettant en stock ou à la ferraille les appareils les plus anciens et plus gourmands.
10 000 emplois supprimés chez Boeing, maintenant c’est le canadien Bombardier qui souffre.
Les commandes qui avaient baissé de moitié, devraient encore se ralentir.
Les clients se font exigeants d’autant que les rares acheteurs sont désormais rois.
D’une manière générale, la production industrielle se rétracte profondément. Le phénomène, déjà connu de l’hivernage a été notablement accéléré.
L’activité industrielle connait, en effet, une forme de cloche, avec une activité qui redémarre en Avril et perdure jusqu’en octobre, avant de connaitre un creux.
Les suppressions d’emplois actuelles, sont d’autant plus graves que ce mouvement est connu et anticipé généralement.
Le marché le plus mondialisé qui soit, le marché de l’aviation apparait donc comme victime du libre échange en période de crise : il n’y a plus de fond à la baisse des prix.
Jeudi 5 Février 2009

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