Boeing, transport aérien et asie…

Images_2 Les plans de licenciements se succèdent chez Boeing, d’abord 4500 personnes, puis 10 000 en plus, ceci, en 15 jours.
A cette allure, seuls les concierges gardant les usines resteront dans 6 mois.
Les nouvelles en provenance d’Asie ne sont pas bonnes, le ministre du tourisme nippon a fait savoir que le nombre de touristes entrant est en chute libre (25 % en moyenne, avec des fourchettes de -15 à – 50 %) et la situation est très mauvaise en Asie.
Pour les autres continents, la situation semble aussi très mauvaise, et plus seulement pour le fret.
Le fait que Boeing licencie aussi massivement, après ses déboires causés par d’autres vagues de licenciements (il avait eu du mal à faire remonter ses cadences), prouve plusieurs choses.

La première est que le taux de remplissage actuel est catastrophique, et que personne n’aura besoin donc d’appareils neufs d’ici 3 ans, les compagnies mettant aux hangars où à la destruction les appareils les plus anciens et plus gourmands.
La deuxième annonce la nationalisation complète du secteur et la réduction drastique de ses effectifs.
La réponse française, quand à elle, est dérisoire : 5 milliards « pour aider à exporter » (l’équivalent du prix de 50 appareils).
En effet, les firmes qui ne transportent pas n’ont pas besoins d’appareils. Si le transport aérien faiblit, les aéroports aussi seront en faillite (et nationalisés).
Mais Boeing vit aussi une autre menace, et pas des moindres : la confrontation en la présidence (au sens large, l’administration présidentielle, un monstre elle aussi) et le complexe Militaro-industriel semble mûrir en même temps que la crise économique.

Jeudi 29 janvier 2009.

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