Eco prêt à taux zéro.

Images Le taux de renouvellement du parc immobilier est lent : 1 à 2 %.
C’est à dire que l’essentiel remonte à avant 1974, à des normes peu exigeantes, sinon inexistantes.
Depuis d’ailleurs, si des progrès ont été réalisés, il reste beaucoup à faire.
C’est dire l’importance des travaux d’entretien, et comme je l’ai signalé à de nombreuses reprises, celle des « réhabilitations lourdes » toutes les 25 ans.
« Ce prêt de 30.000 €, d’une durée de dix ans, destiné à financer des bouquets de travaux (isolation thermique performante, remplacement de systèmes de chauffage, ventilation)  « , vise en réalité deux objectifs : relance de l’économie et sauvegarde de l’économie de l’endettement.

Les travaux 2009 et 2010 devraient aussi bénéficier du cumul de TPZ et de crédit d’impôts.
Reste que ce « chantier » est monstrueux.
En effet, 30 millions de logements à moderniser, c’est l’équivalent de 10 millions de logements neufs. Au mieux de la forme de l’industrie du bâtiment ces dernières années, c’est 25 années de travail…
on comprend l’enjeu économique de ce problème.
Bien entendu, tous les logements ne seront et pourront être réhabilités.
La solution la plus simple et la plus économique reste encore celle de la destruction et de la reconstruction à neuf.
Néanmoins, vu l’étendue du parc immobilier vide en France (4 à 5 millions de logements), une politique cohérente serait aussi de la destruction pure.

Jeudi 22 janvier 2009

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