On continue le bourrage de crane : la voiture électrique nécessitera une centrale nucléaire de plus.
Bien entendu, c’est le vide complet de l’argumentation qu’il faut souligner.
Une centrale, c’est quoi d’ailleurs ? Une, deux ou trois tranches. Un réacteur EPR nous dit on.
Bien entendu, on ne sait rien, absolument rien des besoins en 2020, rien de l’évolution, on pense toujours dans le même sens, d’une consommation que rien ne fait faiblir.
Avec, en prime, une idée dans la tête (ou derrière la tête), tellement idiote, qu’elle en est phénoménale.
Je résume : voyez, pour un million de véhicule, il faudra un EPR, pour X millions, Y EPR.
C’est cousu de fil blanc, en même temps, le moteur thermique n’est pas si anachronique, encore, qu’il n’y parait.
Simplement les constructeurs automobiles ont menés une politique de chars d’assauts à grosse consommation qui leur retombe sur les doigts.
On avait, en effet, engagé une course au poids et une course au gadget, qui permettait d’augmenter les prix.
La plupart des constructeurs en meurt.
C’est donc un simple argument de propagande, visant à justifier la construction de nouvelles tranches. Bien entendu, la possibilité d’un effondrement économique de grande ampleur de grands acteurs, bien que de plus en plus probable, n’est même pas effleuré.
vendredi 26 décembre 2008

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