… mais pas les pieds sur terre pour EDF.
EDF prend 49.99 % de participation chez Constellation, Warren Buffet empoche quelques centaines de millions pour se désister (il n’avait pris participation que pour faire monter les enchères).
EDF dépense -encore- 4.5 milliards de $ pour prendre une participation minoritaire chez l’électricien nucléaire et sombrer dans le miroir aux alouettes.
Il n’est jamais venu l’ombre de l’idée à EDF que l’économie des USA était en ruine, que le pays était ravagé économiquement et certains anticipent une longue période de crise.
Rien n’indique, en effet, une résilience du système, et pour les firmes françaises de J6M à Renault, en passant par beaucoup d’autres, le continent nord américain a toujours servi à « acquérir, à prix d’or, beaucoup de repentir » (Louis XI).
En effet, une crise fait sentir son poids. Qu’en sortira t’il ? La réponse est toujours la même au cours des âges : un monde différend de celui qui est rentré dans cette même crise.
Les grandes crises économiques font toujours le ménage : elles disqualifient ou usent les puissances dominantes, et préparent ou entérinent l’émergence de nouvelles étoiles.
On voit, passer l’effet de propagande, les puissances économiques, puis politiques réelles émerger.
1929 a marqué le glas de la £ et de la Grande Bretagne,
1873 avait marqué son déclin.
1783 avait marqué la fin de la Hollande comme centre économique nord européen, et les 3 crises économiques du siècle précédent avaient tous entérinées, elles aussi, le déclin hollandais et une émergence graduelle de Londres.
EDF agit sur un schéma ancien. EDF ne se renouvelle pas. EDF a une vision complétement erronnée et passéïste.
En pleine crise économique, elle joue aux courses (avec nos sous)… Grande Bretagne et USA sont des puissances. DU PASSE.
Mercredi 17 décembre 2008
Laisser un commentaire