Grêve en Afghanistan.

Images Les chauffeurs de poids-lourds pakistanais qui ravitaillent les forces de l’OTAN, via la passe de Kaybar, menacent de se mettre en grêve. (La CGT se serait elle implantée à Peshawar ?)
Déjà, la menace talibane pesait sur cette route, et les attaques et destructions de camions étaient légions.
L’OTAN, avec bien de ses membres trainant des pieds, faisait une guerre, a minima, au rabais, mais coûteuse.
Bien entendu, les talibans, qui contrôlent déjà la majorité du pays, se frottent les mains. Le sud du pays devrait ENCORE PLUS tomber sous leur coupe.

L’occupation de l’Afghanistan, qui visait à siphonner l’Ex-URSS de ses ressources énergétiques aux dépens de la Russie, dépend, de plus en plus, du bon vouloir de la dite Russie.
La question « transport » révèle ici son importance.
On se rappelle aussi des rapports difficiles de De Gaulle avec les américains et les anglais. En 1944, peu de temps après la libération, et alors que la guerre durait toujours, il les menaça de grève dans les chemins de fer.
Les armées occidentales, calquées sur un moule américain, sont incapables de faire la guerre sans un flot colossal de ravitaillement.
La suite logique, tout le monde la devine. Les talibans feront peser le poids de la guerre sur les voies de communications, trop longues pour être toutes gardées.
L’Otan ne peut donc que perdre ce conflit. Les ponts aériens seront trop couteux et n’arriveront pas à garantir le standard des armées.
Le pire qui puisse arriver, c’est que les armées, trop longtemps maintenues, soient dans l’obligation d’utiliser TOUS les moyens possibles pour se dégager.

En tout cas, si les talibans se mettent à crier : « Tous ensemble, tous ensemble, ouai ! », un monde aura basculé.

Mardi 16 décembre 2008

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