Le suédois Vattenfall se dit prêt à investir un milliard d’euros dans l’hydraulique en France

Vattenfall-hydropower  L’attribution de nouvelles concessions pour l’exploitation des barrages hydroélectriques en France devrait concerner d’ici à 2015 une puissance globale de 5,3 GW sur un total de 25 GW. L’électricien nordique Vattenfall qui a généré plus de 172 TWh d’énergie électrique en 2010, possède de fortes positions en Suède, en Allemagne et au Pays-Bas. Il opère marginalement en France avec des ventes d’énergie électrique de 7 TWh en 2010. Cet électricien, fort de son expérience dans l’hydroélectricité nordique (FIG.), espère décrocher une tranche d’un GW de concession afin de renforcer sa présence en France et d’accroitre la part des énergies renouvelables dans son portefeuille. Pour séduire les décideurs français, l’électricien se dit prêt à investir un milliard d’euros dans l’hydroélectricité de notre pays. Voila un excellent argument! Mais les concurrents seront sûrement nombreux.

LIRE le communiqué de Vattenfall sur ce sujet.

Le 5 Juin 2011

Commentaires

2 réponses à “Le suédois Vattenfall se dit prêt à investir un milliard d’euros dans l’hydraulique en France”

  1. Avatar de Tonton
    Tonton

    Cela m’étonne qu’autant de capacités hydrauliques puissent être construites en France (20% de la capacité totale actuelle).
    De plus le communiqué indique : « France is the second largest market in Europe in terms of installed hydropower capacity (25,000 MW). Thus, the renewal of the concessions for 5,300 MW until 2015 represents more than 20 per cent of the total capacity. Vattenfall aims to obtain concessions for 1,000 MW. »
    « Renewal », littéralement « renouvellement », soit ça indique une opération purement contractuelle (des barrages sont possédés en France par de nombreuses autres compagnies que EDF) ou peut-être un « repowering » avec l’équipement de nouvelles turbines, comme c’est le cas actuellement dans le réaménagement de la vallée de la Romanche http://goo.gl/EFsJY.
    Si cela est vrai, un petit calcul s’impose. En 2010, 57 TWh ont été produits par les barrages hydrauliques français (cela varie beaucoup avec la pluviométrie, on était plutôt à 70 TWh en début de siècle) pour 23,5 GW de puissance installée. Soit une « disponibilité » oscillant entre 28% et 35%.
    En supposant de nouvelles concessions de 5,3 GW, cela nous fait une électricité supplémentaire située entre 13 TWh et 16 TWh soit entre 3 et 4% de la production d’électricité.
    Pas négligeable pour l’objectif de 23% d’ENR dans l’électricité pour l’horizon 2020, qu’on trouve cet objectif justifié ou non : avec l’arrivée sur le réseau de FLA-3 et peut-être de Penly sans oublier les réacteurs de Tricastin qui ne vont plus alimenter l’usine d’enrichissement à phase gazeuse Georges Besse I pour sa nouvelle deuxième version (enrichissement par centrifugation, consommation bien inférieure, c’est d’ailleurs le premier projet industriel en France ces dernières années), cela va remettre 3GW supplémentaire sur le réseau.
    Ces objectifs d’ENR auraient du être actées en TWh, pas en proportion d’électricité à une date donnée, si la loi l’impose strictement de cette manière et non en TWh selon une consommation projetée en 2020.

  2. Avatar de Ray
    Ray

    Tonton, c’est une concession d’exploitation d’ouvrages existants.

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