Peugeot a la patate.

Images_3 Peugeot a la patate. Le comité d’entreprise de Sochaux a renoué avec de vieilles traditions. 7 tonnes de pommes de terre, vendues 1.5 euros les 2.5 kilos.
Ce genre de démonstration montre l’étendue de la crise.
Le gel des embauches, le renvoi des intérimaires, le non renouvellement des CDD.
Les anciennes entreprises publiques, privatisées comme Renault, demandent l’aide de l’état.
Dans le marché néolibéral, elles avaient « oubliées » que la demande, non seulement, elles étaient incapables de la créer spontanément, mais que la seule chose qu’elles étaient capable (incapables qu’elles étaient !) de faire, c’était de la massacrer en délocalisant, licenciant, comprimant les salaires et »cost-killant » à tout va.

Bien entendu, les demandes des princes sont toujours très coquettes : l’unité de compte, c’est la dizaine de milliards d’euros.
Pourtant, ce n’est pas la compétence qui étouffe ces PDG surpayés de rémunérations coquettes, de stocks-options gargantuesques et amateurs de versements de dividendes pantagruéliques.
C’est d’ailleurs le spectacle de ces « responsables » qui donne au commun des mortels, le vertige.

Nulle trace de respect nulle part, nulle trace de considération, nulle trace de justification. Leurs seules relations, ce sont désormais des courtisans.
L’appellation la plus polie est de trois lettres, commençant par un « C » majuscule.
Bien entendu, la globalisation n’apporte aucun mieux, au contraire.
Tous les marchés dégringolent en même temps. Progressivement, on avoue la vérité.
La Chine ne devrait plus avoir qu’une croissance de 5 % l’an prochain.
Enfin, c’est la nouvelle au 15 décembre. Au 31, elle ne fera plus que 2.5.

Lundi 15 décembre 2008

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *