Selon l’IATA (agence internationale du transport aérien), le trafic voyageur qui s’est déjà contracté de 2 % cette année, verra sa dégradation atteindre 3 % l’année 2008.
Les pertes atteindront 2.5 milliards de US $ l’année prochaine, contre 5 pour celle-ci.
L’activité fret plonge elle, fortement en octobre à – 7.9 %. Entre 300 000 et 400 000 emplois devraient être supprimés, surtout en Europe et aux USA.
La seule donne positive pour cette industrie est la baisse des prix pétroliers.
Mais l’ambiance générale de crise fait que ces prévisions restent très « prudentes ».
En effet, quand on voit des extrémistes refuser le plan de sauvetage de l’automobile aux USA, on peut se dire qu’ils jouent avec un effondrement économique global.
La contraction des capacités a atteint 10 % cette année dans le pays le plus avancé en matière de transports aériens, les USA. la mise à l’écart des avions les plus gourmands, l’abandon de certaines destinations, l’usage de plus petits appareils, mais la crise la plus grave semble se situer en Asie, ce qui en dit long sur la « croissance » asiatique. Bien entendu, ces chiffres peuvent s’avérer faibles. Mais cette industrie fonctionne à 1 % de rentabilité (quand elle existe…) et les compagnies aériennes sont souvent des sociétés financières sans profondeur.
Samedi 13 décembre 2008
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