Les pompes à chaleur (pac) ont eu le vent en poupe jusqu’à cette fin d’année.
Mais la magie semble rompue.
Elles sont chères, très chères, d’usage délicat (même si elles sont robustes) et souvent, pas du tout compréhensibles par leurs possesseurs.
Elles ont, en effet, des impossibilités.
Il est impossible à une pac de se mettre à niveau des exigences de confort que certains portent.
Une pac c’est stable, fondamentalement.
Pas de pointes, ni d’arrêt.
Cela heurte les personnes habituées à « faire des économies » en coupant leur chauffage et à relancer plus tard, en montant la chaudière.
Ou les gens habitués à surchauffer un peu.
Dernièrement, j’ai vu une caricature. Un petit immeuble (3 logements), de 1968.
Chaudières gaz et bâti d’époque, sans isolation, ni double vitrage.
Depuis l’investissement initial, les propriétaires bailleurs refusent tous gros travaux et s’en tirent en modérant les loyers.
Ils ont du, malgré tout changer une chaudière, devenue hors d’usage.
La consommation a nettement baissé. Elle aurait baissé encore plus si on avait isolé et mis du double (ou triple) vitrage.
Là, le bilan thermique était évident. Mais avant de penser chauffage, surtout chauffage cher, le bilan devrait être un réflexe.
Les premières déconvenues, l’effet de mode qui se dissipe pour les PAC, on revient en force sur un renouvellement de matériel sur des énergies fossiles, qui lui aussi se révèle très rentable.
De même, les isolants vieillissent, on isolait aussi beaucoup moins (ou pas du tout) à une époque.
L’énergie, n’est pas la question finalement. C’est la question de la non-énergie qui se pose.
Mercredi 10 décembre 2008

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