« Electricité : EDF favorable « à une évolution des prix pour refléter les coûts » « .
Lire : EDF veut augmenter fortement les prix.
Edf est en effet, déjà bénéficiaire, donc on peut en conclure que les prix reflètent déjà les coûts et même au delà, et en plus, en état de concurrence parfaite telle que le veut la commission européenne, le bénéfice ne peut être que de zéro.
Au premier semestre, il avait annoncé plus de 3 milliards de bénéfices.
Signe de stress et de domination sociale, la progression du chiffre d’affaire n’est atteinte qu’en augmentant les tarifs, dans certains cas, très fortement.
Le consommateur est prié de payer la gabegie EPR, sans sourciller.
La compagnie continue à se faire le chantre du nucléaire, et pourtant, la crise d’approvisionnement s’aggrave en uranium.
Les investissements dans les mines ont été « reportés », forme politiquement correct de l’abandon.
Comme on consommait 67 000 tonnes à l’année, pour 40 000 produites (2006), on devrait logiquement arriver à une crise d’approvisionnement des centrales.
Le plus gros fournisseur, le Canada, s’enfonce dans la crise économique, et il n’y a aucune raison pour que l’extraction uranifère, pas plus que l’extraction pétrolière, n’y échappe.
D’ailleurs, les sacro-saints marchés massacrent depuis 2008 EDF, comme tout le monde, et une hausse des tarifs précipiterait la crise.
Photo : un nouveau logo pour EDF
Mardi 9 décembre 2008
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