A chaque crise, on ressort les mêmes poncifs, les constructeurs fusionnent, ou veulent fusionner. Cette fois c’est FIAT qui voit un rapprochement avec Peugeot et un marché mondiale réduit à 6 constructeurs bientôt.
Bien entendu, chez FIAT, on semble oublier le passé.
Fiat devait fusionner avec Peugeot, il y a bien longtemps.
Plus récemment, c’était avec GM.
Sans oublier tous les projets, aussi nombreux qu’enterrés.
On accentuerait donc la tendance à l’oligopole déjà fortement perceptible, avec des prix toujours orienté à la hausse, pendant que l’Union Européenne continuerait ses gargarismes d’économie de marché.
Outre Atlantique, c’est de fusion GM-Chrysler qu’il était question récemment.
Bien entendu, l’alliance de deux mourants ne crée pas une firme en bonne santé.
C’est le même cas pour Peugeot Fiat. Il faut 20 ans pour que la fusion soit effective en automobile.
Quand Peugeot a racheté Simca, devenu Talbot, la seule chose qu’il ait réellement acheté, ce sont les usines. La marque a périclité.
Si, après avoir indiqué tout ce qui ne fonctionnait pas, les constructeurs se mettaient en tête de faire ce qui fonctionne : produire des véhicules adaptés à leurs clients ?
Non, ils recherchent toujours l’effet de masse et le seuil critique, associé à un réseau commercial, apte à avaler toutes leurs approximations, bêtises, lieux communs, erreurs d’appréciations…
En réalité la problèmatique est simple. Fusionner, ça ne sert qu’à supprimer certains services administratifs, et encore.
La bureaucratie GM, par exemple, est bien connue pour être proliférante et inefficace.
La bureaucratie de ces acteurs privé n’a rien à envier à celle des états. En pire.
Mardi 9 décembre 2008
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