Le yoyo des prix des hydrocarbures fait capoter bien des projets.
L’éthanol, l’huile de palme, le ricin, et tout ce qu’il était possible de mettre dans un moteur, ont, dans un premier temps flambés.
Mais, dans ce secteur économique, de simples aléas de consommations, et à fortiori une baisse franche et forte aux USA et en Europe, détériore la compétitivité commerciale de biens des opérateurs.
S’il est un grand classique du pétrole, c’est d’abandonner des exploitations trop compliquées ou trop peu rentables, y compris en arabie saoudite.
Les « nouveaux producteurs » n’ont pas la profondeur financière, pour faire autre chose qu’un dépôt de bilan bien juteux.
Le maïs-éthanol est la première victime du retournement aux USA, l’éthanol issue de la canne à sucre devient nettement moins intéressante, les huiles de palmes, le ricin, pourtant prometteur, ne résistent pas non plus, aux aléas des cours, surtout dans une économie ravagée par le « zéro stock » (même si le secteur énergétique est moins concerné par cette lubie, on y fait des « stocks stratégiques« ).
Les différents acteurs intervenants sur ces marchés auraient du savoir :
– qu’il faut avoir les reins solides,
– qu’il faut pouvoir stocker beaucoup, et souvent pour longtemps, quand la demande faiblit, pour pouvoir revendre au prix fort, en cas de remontée.
Mais l’économie n’est guère le fort de bien des responsables et « d’économistes », mais à la mie de pain, seulement…
Livre de lecture conseillée : l’histoire du Brésil, où les cycles économiques sont forts bien visibles et expliquent, alternativement prospérité et misère du pays.
Vendredi 7 novembre 2008.
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