Le prix du pétrole dégringole, il est passé de 147.5 $ le baril à moins de 65.
A ce tarif là, un certain nombre d’exploitations ne deviennent plus rentables. C’est le cas des sables de l’Alberta, mais beaucoup d’investissements aussi, deviennent problématiques : offshore profond, Orénoque, alors que pendant ce temps, l’AIE va annoncer une chute « plus rapide que prévue » de la production.
Le « Pic-oil » va donc devenir officiel.
Pendant ce temps, n’ayez aucune inquiétude sur les bénéfices des pétroliers, ils n’ont jamais été meilleurs.
C’est là, d’ailleurs, qu’on voit le « hic ». Il n’y a plus aucun rapport entre l’investissement et le bénéfice.
En ce qui concerne certains états, qui étaient en forte croissance, comme l’Alberta, voire comme l’Amazone de l’éthanol, on risque de retomber dans ce que l’on avait déjà connu, le cycle des matières premières. Le prix de celle-ci vous font riche un jour, et gueux l’autre.
Pour le Canada, passé le temps de la fièvre de l’or, le résultat sera sans appel : pollution durable et catastrophe écologique, pour un pétrole, des ressources, dont finalement, le Canada n’a guère besoin lui-même, et dont il est l’honnête courtier vis à vis des USA, qui le paie en papier hygiénique appelé monnaie fiduciaire.
Nous vivons une époque formidable et le progrès est en marche (piqué à un lecteur).
Dimanche 2 novembre 2008.

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