Crise alimentaire et crise bancaire.

Images Il existe une certitude, le court terme, c’est à dire la crise immobilière, économique et bancaire, éclipse la crise de longue période, la crise alimentaire.
Déjà, le nombre de personnes souffrant de la faim était resté politiquement scotché en dessous du milliard, alors que le montant réel de malnutris dépasse désormais la moitié de la population de la planète.
Il suffit de comparer les revenus officiels, avec l’augmentation du coût de la nourriture.
Le politiquement correcte estimait la misère et la faim à moins d’un dollar par jour, mais quand on monte la barre à deux dollars, les cohortes deviennent légions.
Et deux dollars pour se nourrir, ce n’est pas grand chose à l’heure actuelle, dans n’importe quel pays.

Aucun fond, ou presque, promis, n’a été débloqué, et ces fonds, par rapport aux déluges de liquidités qui se sont abattus sur les banques, auraient été minimes, mais le problème ne se situe pas là.
Le vrai problème se situe dans les structures. En effet, le solvable, l’emporte sur le pauvre, le bétail, le chien du riche est mieux nourri que le pauvre. La seule solution, serait dans l’accession à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre de pays possibles.
Car si la crise alimentaire a passé un cap, c’est causé par de meilleures récoltes, mais pas parce que l’on a soigné le mal.
Le mal est la soumission au marché mondial, et dans le marché mondial, beaucoup n’ont pas d’argent et seulement des poches trouées.

Le paramètre qui a fait baisser les prix aujourd’hui, les fera flamber à nouveau l’année prochaine, dans deux ans, dans trois…

Lundi 20 octobre 2008

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