Toutes les civilisations, jusqu’à leur chute évoluent de la même manière. Les investissements se font de plus en plus massifs, pour de moins en moins de résultats, et de moins en moins de rentabilité et finalement, amènent leur chute.
Le secteur énergétique et le secteur pétrolier n’échappent pas à la règle.
Le champ géant de Kashagan est typiquement dans cette conjecture.
A la base, contrairement à d’autres, il demande une surface financière si considérable (136 milliards de $), que personne n’est capable de les affronter.
On pallie le problème en montant des consortiums, largement financées par des banques.
Mais, le jeu, en vaut il la chandelle ? Apparemment, non.
D’ailleurs, aucun délai n’est tenu, l’exploitation ne débutera, désormais, qu’en 2013.
Les volumes de consommation, désormais, sont tels que ces champs pétrolifères et les projets concernant le fossile, sont, de toute façon, insuffisants et on a OBLIGATOIREMENT recours à des stratégies d’atténuation, par le biais de l’efficacité et du renouvelable.
Alors, que va t’il se passer ? Des hausses et des baisses de prix, sans aucun doute.
Les baisses de prix disqualifient les investissements géants pour un temps, les hausses font monter les investissements d’efficacité et de renouvelable.
Ceux-ci, sont, par contre, beaucoup plus lisibles. On investit, on a donc des tableaux d’amortissements, pour le réel, et des frais financiers, pour le montant de l’investissement, ainsi que des sorties de trésoreries.
On a donc, ce que n’a plus le fossile, et qu’il aura de moins en moins, une PREVISIBILITE, une LISIBILITE, qui plus est, de longue haleine, un stade que le pétrole n’a atteint, et gardé, seulement quelques années.
Dimanche 19 octobre 2008

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