S. Berlusconi, par moment, ne manque pas de bons sens.
Pour lui, il est « ridicule » de miser sur des bourses d’échanges du CO2 dans le contexte actuel. « Or il s’agit de la principale mesure imaginée par les Européens pour tenir leurs engagements internationaux. »
En réalité, la sortie italienne, vis à vis de la présidence française de l’UE, entre partenaires qu’on présentait comme proche politiquement et idéologiquement, dénote surtout un pragmatisme foncier, monétaire, économique, énergétique.
L’attachement italien à l’euro est faible,
l’attachement italien au libéralisme économique est faible,
l’attachement italien à l’idéologie droit de l’hommiste est faible, cela s’est vu dans la politique vis à vis
de la Russie. Pour L’italie, tout parti confondu d’ailleurs, il n’est de gaz, en Europe que Russe. Il faut se rendre à l’évidence.
Le gout de la politique, le gout de la « combinazione » est fort en Italie. A une époque, on disait que la diplomatie était Italienne, la banque aussi, d’ailleurs.
On parle, paradoxalement de faillite en Italie, alors que les banques semblent y être relativement sûr (plus qu’en France et en Allemagne, en tout cas), sans doute héritage des vieilles traditions bancaires florentines, vénitiennes, génoises.
Les bisbilles européennes en matière énergétique atteignent leur sommet, c’est le dissensus le plus affirmé. Il faut dire, qu’en l’espèce, chaque pays y est un cas particulier.
Jeudi 16 octobre 2008
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