Le Caucase est une région aussi instable qu’ importante au niveau de l’approvisionnement énergétique.
Aujourd’hui, on assiste à un dégel des relations entre l’Arménie et la Turquie, au point mort pour cause de génocide de 1915.
Allié à la Russie, l’Arménie a aussi largement été aidé dans sa guerre contre l’Azerbaïdjan par l’Iran et reste au contraire, en froid avec la Géorgie.
Par contre, Pour les Azéris c’est la perplexité face à la Turquie qui les a toujours soutenus.
En effet, pour eux, quel est le but Turc ?
Rien n’est clair, ni affirmé.
Rien ne l’explique, à moins que la guerre Russo-géorgienne n’ait déclenché AUSSI un mécanisme turque d’autonomie, vis-à-vis de la « communauté internationale » (lire, l’occident) et qu’elle n’ait fini par passer par profits et pertes un certain nombre « d’acquis » : OTAN et rentrée dans l’union européenne et entrepris de reconstituer une politique autonome, qui dans ce cas, donnerait une certaine importance à l’Arménie, celle de glacis, alors que les bonnes relations avec Bakou, finalement ne l’intéresse que relativement.
Là aussi, on peut envisager une satellisation économique voire économique arménienne, mais l’Azerbaïdjan s’est révélé, au cours des siècles passés comme une pomme de discordes Iran/Russe, mais dans sa position excentrée, la Turquie peut difficilement y jouer un rôle.
Passé le mirage des pipelines, le retour au principe de réalité dicterait un but accessible à une diplomatie turque (la satellisation de l’Arménie, d’une manière ou d’une autre), un but turque, pour la Turquie uniquement.
Samedi 6 septembre 2008.

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