Liddell Hart : Histoire de la seconde guerre mondiale.

Images L’armée française reconnait qu’un de ses soldats a été tué en Afghanistan à l’arme blanche.
Cela dénote une chose : une perte d’efficacité d’un côté, une montée en puissance de l’autre.
Un auteur, Basil Liddell Hart, écrivain et militaire britannique, concepteur de l’arme blindé, sans doute, un niveau en dessus de de Gaulle, stratège et conseiller du gouvernement britannique, a décrit cette seconde guerre mondiale.
Il l’a étudié des deux côtés.
Pour les anglo-saxons, il est sans appel. Ils furent bureaucratiques, lents et inefficaces.
La bataille de Normandie notamment, l’empilement de toutes les erreurs à ne pas commettre.

Quel rapport avec l’Afghanistan ? L’armée américaine n’a pas évolué depuis, et les armées de l’OTAN se sont alignés sur le gabarit.
L’aviation et la puissance de feu sont un outil tout relatif.
On l’a vu en Géorgie et en Afghanistan.
Le seul problème des allemands pendant la bataille de Normandie, c’est de n’avoir jamais pu établir un front continu, faute d’effectifs.
La puissance de feu était aisément contrarié par des troupes expérimentés, elles combattaient à quelques mètres.
C’est le même schéma Afghan, les combattants étaient tellement imbriqués que ni l’artillerie, ni l’aviation ne purent intervenir.
Mais le pire qui fut dit dans cette « histoire de la seconde guerre mondiale », le fut dans la postface par le général Beauffre.
L’armée américaine faisait plus pitié que peur, malgré un arsenal dont les soldats ne savaient que faire. 
Quand au général SS Sepp Dietrich, il dit que la situation de Normandie n’aurait été grave que si l’adversaire avait été soviétique.
On établit ainsi l’échelle des combats de ces dernières années.
Les armées type OTAN, n’arrivent pas à déborder et à vaincre un adversaire faible mais déterminé (Liban, Irak, Afghanistan), face à l’armée russe, sans doute doté d’un matériel ancien mais qui maitrise bien son emploi, elle ne peut tenir que quelques heures.
Mais cela n’est pas nouveau. En 1982 on savait déjà, au niveau militaire classique, qu’on ne tiendrait pas plus de 48 heures face à l’armée rouge.

Vendredi 5 septembre 2008

Commentaires

3 réponses à “Liddell Hart : Histoire de la seconde guerre mondiale.”

  1. Avatar de maxity
    maxity

    Aurait on tendence a oublier qu’une guerre est sur le terrain un affrontement d’hommes pret a mourrir pour leur mission? Même depuis l’avènement de la technologie appliquée à la guerre, les combats au corps à corps ont été bien souvent déterminants dans le dénouement de battailles. Il y eut les nettoyeurs de tranchées dans la grande guerre de nos arrières grands pères, les commandos japonais, formés scientifiquement à l’art de neutraliser les GI de 2 têtes de plus qu’eux, les commandos vietnamiens, mêmes les malouines en 1982 ont vu de terribles affrontements a mains nues entre argentins et britanniques dénouer une situation dans l’impasse.
    Les militaires Francais sont eux aussi formés a des techniques de close combat (le TIOR) et théoriquement capables de l’appliquer en situation de guerre. Théoriquement… car dans les faits, entre missions et vie de camp, s’ils ont l’occasion de se forger un gabarit impressionnant, rares sont les occasions où ils perfectionnent leurs techniques. Et croyez moi, il faut être sacrément agueri, même en situation de guerre, pour parvenir a réagir de façon adéquate face a un assaillant, surtout quand on a que 20 ans

  2. Avatar de maxity
    maxity

    Aurait on tendence a oublier qu’une guerre est sur le terrain un affrontement d’hommes pret a mourrir pour leur mission? Même depuis l’avènement de la technologie appliquée à la guerre, les combats au corps à corps ont été bien souvent déterminants dans le dénouement de battailles. Il y eut les nettoyeurs de tranchées dans la grande guerre de nos arrières grands pères, les commandos japonais, formés scientifiquement à l’art de neutraliser les GI de 2 têtes de plus qu’eux, les commandos vietnamiens, mêmes les malouines en 1982 ont vu de terribles affrontements a mains nues entre argentins et britanniques dénouer une situation dans l’impasse.
    Les militaires Francais sont eux aussi formés a des techniques de close combat (le TIOR) et théoriquement capables de l’appliquer en situation de guerre. Théoriquement… car dans les faits, entre missions et vie de camp, s’ils ont l’occasion de se forger un gabarit impressionnant, rares sont les occasions où ils perfectionnent leurs techniques. Et croyez moi, il faut être sacrément agueri, même en situation de guerre, pour parvenir a réagir de façon adéquate face a un assaillant, surtout quand on a que 20 ans

  3. Avatar de patrick
    patrick

    effectivement, ce temoignage recadre. On ne peut tout miser sur le moteur, la prédominance technologie, en un mot, la consommation énergétique. Le combat qu’on gagne de loin, ça n’existe pas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *