Planète éolienne dresse les 21 raisons de défendre la filière éolienne, attaquée pour cause de lobbying nucléaire.
Je ne les reprendrais pas.
quand on parle d’énergie nouvelle, on ne parle pas d’énergie éolienne, c’est une forme très ancienne, comme l’énergie hydraulique.
Ce sont les énergies fossiles qui sont, à l’échelle historique, des énergies récentes, surtout le gaz et le pétrole, moins pour le charbon, dans l’histoire chinoise.
Le Nucléaire est, d’une manière prévisible à l’heure actuelle, une étoile filante.
Le choix énergétique est avant tout le choix d’une ORGANISATION de société.
L’aimable et tragique pantalonnade géorgienne est la volonté de faire perdurer le mode actuel, dont on peut se demander si c’est un mode viable.
Bien sûr, que les milliers d’années où l’activité industrielle (largement prédominante d’ailleurs) a été tributaire des énergies renouvelables ont fait la preuve qu’elles étaient tenables.
Simplement, on organisait la production en fonction d’aléas.
Aujourd’hui, l’énergie est censé pallier ces fluctuations. Flux tendus, vétusté des installations.
Des champs d’éoliennes arrêtés aux USA, faute de lignes à haute tension, chez moi des projets dans les cartons, parce que, justement, les lignes n’existent pas.
Au 18° siècle aussi, la percée du fossile a été longue.
Pendant 50 années, il y eut UN four à coke en Grande Bretagne.
Toutes les difficultés que l’on trouve à l’éolien, aujourd’hui, c’étaient les mêmes, à l’époque que l’on trouvait au fossile : caractère aléatoire, transport défaillant, qualité défectueuse, infrastructures, etc…
Ce n’était plus un tableau, c’était un réquisitoire.
Dans une nation aussi bien pourvue en fossile que la Grande-Bretagne, son succès fut très long à se dessiner. Pour la Chine, elle vécut pendant 2000 ans avec le charbon, sans avoir de réelle percée.
Je dirais, à l’instar des historiens des siècles passés, que la maturation est longue à venir, cela s’appelle le développement.
L’autre branche de l’alternative, c’est la guerre, le sous-développement, le féodalisme.
On le voit à l’oeuvre dans la politique étasunienne au moyen-orient.
Aucune nouveauté n’a été acceptée sans récriminations. C’est la nature humaine.
Certains s’inquiètent même de la « destruction des socles de béton ». C’est risible.
Mercredi 3 septembre 2008.

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