EPR : …

Images Sans voix. On reste sans voix devant la mauvaise foi.
« Dans le nucléaire, on ne peut pas faire de maquette dans un hangar  « .
Faux. Il existe des ingénieurs qui font simulations sur ordinateurs.
Et d’ailleurs, il avait été largement conçu et préparé ainsi.
Les problèmes rencontrés par l’EPR sont des problèmes d’incompétents.
Ce sont des problèmes de soudage, de béton, tous deux inadéquats. Et illégaux.
Bien entendu, on peut mettre en question le strip-tease industriel occidental depuis 30 ans.
Il n’existe tout simplement pas les usines qui fabriquaient les pièces à l’époque.

Quand à la mauvaise qualité du béton, c’est tout simplement un je-m’en-foutisme généralisé.
Toujours est il que la note est là : le dérapage des coûts a fait passé la note de 3 à 4.5 milliards d’euros (20 à 30 milliards de francs, c’est plus parlant), et le retard est de deux ans.
Bien entendu, on pourrait se consoler en se disant que c’est du retour sur expérience, même pas.
La gabegie du premier EPR, se retrouve sur le deuxième.
La base du problème ? Simplement ceux qui ont construit les premières centrales sont à la retraite ou morts, que dans ce secteur, les promotions sont rapides, faute de main d’oeuvre et fait des carrières qui peuvent être rapides, sans avoir forcément, ni la formation, mais aussi, c’est pire, ni le caractère, ni la carrure de gens possédant plus de bouteille.
Cela n’empêche pas AREVA de dégager un coquet bénéfice, c’est l’état qui assure le risque de son incompétence, comme il assure le risque de son incurie, comme on l’a vu dans les incidents à répétition.

Un parfait groupe capitalistique dans l’optique actuelle. Je fais, j’empoche et la collectivité assure.
D’autant que, visiblement, le réacteur risque d’être gratis pour les finlandais.

Mardi 2 septembre 2008.

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