le fabricant de pneus est en difficultés, pris, comme les autres en étau par l’augmentation du prix des matières premières et la baisse des marchés automobiles.
« Forte dégradation des marchés en Amérique du Nord et Europe » et recul de certaines devises (dollar, peso, livre) pénalise bibendum.
Ses parts de marché sont en hausse, mais on voit aussi les limites d’une multinationale mondialisée.
Elle a largement contribué à comprimer les salaires, mais maintenant, elle devient aussi victime de cette politique.
Comme à son habitude, elle privilégie le progrès technique pour tirer son épingle du jeu et, il faut le reconnaitre, avec succès, ses produits sont excellents.
Il reste que l’ équipementier ne peut rester indifférent vis-à-vis de la tenue de son marché mère, l’automobile, et l’évolution de celui-ci n’est guère bon.
Il recule en effet, en volume et en gamme.
Les petites voitures ont, en effet des pneus bien moins couteux, les SUW, chers naguère aux américains, eux étaient tout bénéfice.
Reste que vouloir maintenir sa marge à 10 % est illusoire. La crise ne fait que commencer, et l’on sait bien qui paierait ce maintien : les salariés.
Bien sûr, là aussi, pas la moindre réflexion sur les débouchés : c’est ailleurs, ou « ça ne nous concerne pas ».
Mais cela, est un problème général au patronat.
Photo : on s’aperçoit d’ailleurs que la roue est devenue beaucoup plus confortable qu’au 16° siècle.
Jeudi 7 août 2008

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