On parle « d’optimiser » le potentiel hydraulique de la France, alors que ce potentiel est réduit aux gros barrages, et largement abandonné depuis le 19° siècle.
Dans les photographies du début du 20°, on voit les cours d’eau utilisés en quasi totalité, et encore, à cette période, le monumental appareil qui équipait nos rivières était il -déjà- à l’abandon, devant l’assaut des combustibles fossiles.
N’en déplaisent aux écologistes de tous poils, les fleuves, les rivières n’ont rien de sauvage en France, ce sont plutôt des « friches industrielles » qui auraient besoins de reconstruction.
On préfère, à l’heure actuelle de grosses capacités de productions, alors que ce qui est le plus facilement faisable, c’est une capacité locale, pour des besoins locaux, et qui assurait, par le passé, bien des besoins énergétiques.
Je crois que l’on serait incapable de dire, à l’heure actuelle, le montant de TEP (tonnes équivalents pétrole), produit par la France en 1800.
Si le compte serait facile pour le charbon, un peu plus ardu pour le bois, il serait colossal mais impossible à établir pour l’éolien et l’hydraulique de l’époque, qui, à défaut d’être massif, était généralisé et décentralisé.
Certainement, donc, pour le futur, une voie à (ré)-explorer. D’ailleurs j’avais personnellement constaté dans des inondations en 1980, non seulement le côté énergétique des installations, mais aussi leur côté protecteur, fort bien pensé d’ailleurs, il y a quelques siècles.
Pour ce qui est des barrages actuels, il serait bon qu’au lieu de la confiture aux cochons actuels (les dividendes), les sociétés, y compris EDF se soucient de l’entretien.
Photo : GNU Free documentation license.
Mardi 5 août 2008

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